Le directeur général de la Société nationale des bois du Gabon (SNBG) est également cité dans par ce ramdam financier qui révèle qu’il «contrôle plusieurs sociétés offshores logées dans les paradis fiscaux».
Nouvelle pierre dans le jardin du régime d’Ali Bongo. Libération soutient que le directeur général de la Société nationale des bois du Gabon (SNBG) est mêlé au scandale des Panama papers, du nom de cette fuite de documents de Mossack Fonseca, cabinet panaméen spécialisé en droit commercial, services fiduciaires et conseil en placement.
Selon le quotidien français, Serge Rufin Onkana contrôle plusieurs sociétés offshores. Il serait le bénéficiaire économique de Majestic limited, une société immatriculée dans les Iles vierges britanniques avec adresse à Hong Kong. «Serge Rufin Okana a usé du même montage pour créer Firtune spread investment limited logée dans les deux mêmes pays», rapporte Libération, qui s’étonne de ce que le principal dirigeant d’une société publique puisse détenir des entreprises privées, qui plus est dans des paradis fiscaux. Notre confrère s’interroge également sur la provenance des fonds qui alimentent les comptes ouverts au nom Firtune spread investment limited. «Autant de questions qui devraient conduire le régime gabonais à immédiatement ouvrir une enquête», suppose-t-il, évoquant ensuite le cas de Maxime Gandzion.
Déjà cité dans plusieurs scandales financiers, l’ancien conseiller d’Omar Bongo Ondimba est le bénéficiaire économique de Details temporarily withheld, une société offshore immatriculée à Nicosie (Chypre) avec adresse dans les Iles vierges britanniques. Ces nouvelles révélations s’ajoutent à celles concernant Seydou Kane, lui aussi éclaboussé par ce scandale.