Les agents de gendarmerie affectés à Oyem, capitale provinciale du Woleu-Ntem sont logés dans conditions difficiles.
Toitures percées, portes défoncées, murs délabrés, latrines bouchées, bâtiments vétustes sans garantie de sécurité. Telles sont les conditions dans lesquelles exercent et sont logés les agents de gendarmerie à Oyem dans la province du Woleu-Ntem. Construits il y a très longtemps, les logements de ces gendarmes, situés à proximité de la Prison centrale, n’offrent plus de garantie sécurité aux agents qui y résident, au point que certains ont déserté le camp pour aller trouver les logements hors du camp. Interrogés sur cette situation, certains agents ont exprimé leur désolation :
«Ah ! La situation est celle que vous voyez, mon frère », a lancé, comme un soupir, un agent ayant requis l’anonymat. «On va encore faire comment ? Les chefs ne prennent pas en compte les agents que nous sommes. Je suis affecté ici à Oyem depuis plusieurs années et la situation est la même. On est là, on souffre», a poursuivi le même gendarme, avant de conclure : «C’est vraiment dommage et honteux quand on voit ce qui se passe chez les autres, tout juste à côté en Guinée Équatoriale. C’est à croire que nous ne sommes pas au Gabon ».
La situation devrait interpeller les autorités compétentes pour une solution urgente dans un pays dont le président a promis une armée en Or.