Le président de l'Union nationale tendance Amo (Action, modernité, ouverture), Gérard Ella Nguema, a fustigé, samedi dernier, au cours de la conférence de presse qu'il a animée à son siège sis à Nzeng-Ayong, la décision n°028/CC du 19 mai 2016 de la cour constitutionnelle. Il s'agit d'une mesure invalidant le dossier d'Aymard Moapa Djiaboueni, candidat de l'Union nationale au premier siège du département de la Zadié, dans la province de l'Ogooué-Ivindo, à la législative partielle du 18 juin prochain.
Gérard Ella Nguema envisage d' « ester en justice la Cénap et la cour constitutionnelle pour faute grave ».
Il faut rappeler que la haute juridiction motive ce rejet par l'absence du casier judiciaire de la suppléante du candidat, ainsi que l'absence de la quittance du Trésor pour la caution.
Et Ella Nguema de s'expliquer : « Sur l'absence du casier judiciaire, nous devons signaler que la faute relève simplement et purement de l'administration judiciaire. Cette thèse est confortée par le fait que la demande d'établissement a été faite le 8 mai 2016, mais à cause de l'absence prolongée du procureur du tribunal de Makokou, ce document qui portait pourtant la signature du greffier en chef de ce tribunal était dépourvu de celle du procureur. C'est dire que l'Etat ne peut pas se prévaloir de ses propres turpitudes. »