A travers un communiqué signé du ministre d’État, ministre de la Pêche et de l’Elevage, Gabriel Tchango, le gouvernement gabonais a pris très rapidement des mesures à titre conservatoire «pour protéger la santé des consommateurs et des populations».
C’est assez rare pour le souligner : le gouvernement de la République Gabonaise vient de réagir de manière assez prompte face à un risque sanitaire pour les populations. En effet, dès l’annonce, le 26 mai dernier, par les médias camerounais et français, de la réapparition de la grippe aviaire due au virus «hautement pathogène» H5N1, le ministère gabonais de la Pêche et de l’Élevage a réagi, le lendemain, par un communiqué.
Au nom du gouvernement, Gabriel Tchango, ministre d’État, ministre de la Pêche et de l’Elevage, a pris des mesures d’urgence, notamment «l’interdiction stricte d’entrée sur le territoire national, à titre conservatoire, par toutes les voies aérienne, maritime et terrestre, à partir du Cameroun, de toutes espèces de volailles et des produits dérivés ; l’interdiction d’importation d’œufs à couver et des poussins d’un jour ; l’interdiction d’importation des oiseaux de compagnie et des oiseaux sauvages en provenance du Cameroun ; la suspension de l’importation de porc et de viande de porc ; le renforcement de l’épidémiosurveillance et l’intensification des mesures de biosécurité dans les élevages, et le renforcement des mesures de protection au niveau des frontières».
Selon un hebdomadaire français, relayant des informations de Radio Cameroun, «le virus HSN1 a été détecté dans un complexe avicole proche de Yaoundé, la capitale camerounaise, à la suite d’un constat de forte mortalité de la volaille». L’épidémie a en effet tué près de 15.000 volailles en trois jours !
Devant cette réalité, le gouvernement gabonais a donc pris des mesures visant à réduire les risques d’introduction du virus sur le territoire national, de protéger la santé des consommateurs et des populations et de préserver les élevages locaux.