Faire bouger les lignes par le biais des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), c’est le challenge que le Gabon se fixe. D’ailleurs, il ne ménage aucun effort pour y parvenir. Et pour ce faire, le pays envisage la possibilité d’intégrer un réseau Sub-saharien.
Le Premier ministre et le Ministre de l’Economie numérique et de la Poste ont depuis peu entamés des réflexions pour atteindre cet objectif, celui de voir le Gabon intégrer l’Africa Smart Alliance. Une intégration, si elle est effective, sera bénéfique pour le pays. Car, elle permettra de faire bouger les choses et de rendre les TIC encore plus "économiques" qu’elles ne sont.
Un vrai défi qui également pourrait permettre de tirer l’expérience des pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient et d’en faire un avantage concurrentiel dans le domaine. Ce nouveau positionnement souhaité doit déboucher sur la naissance des nouveaux usages à l’exemple de la gouvernance numérique, de la télémédecine, de l’enseignement en ligne et bien d’autres. Pour cela, le Gabon compte sur le soutien de ses partenaires.
Secteur performant
Avec 5% de contribution au PIB, les TIC n’ont pas encore atteints la vitesse de croisière souhaitée mais les autorités gabonaises ne cessent de maximiser les innovations sur le secteur espérant des lendemains meilleurs. Grâce à l’arrivée des nouvelles offres de services, le secteur affiche un dynamisme en total constance.
Classé à la dixième place de l’indice des technologies de l’information et de la communication (IDI) de l’Union Internationale des Télécommunications, le Gabon doit sa position à ses efforts. "Le Gabon détient tout de même un certain avantage démographique qui lui permet d’offrir le haut débit à toute sa population", estime un expert. Les technologies 3G-4G, la fibre optique, la percée du mobile Banking en sont des références qui donnent au Gabon un avantage significatif devant ses voisins d’Afriques.