Le championnat national de judo du Gabon et le 26ème tournoi de la ville de Port-Gentil ont réuni, durant la Pentecôte les benjamins, minimes, cadets et juniors des deux sexes. Synthèse du palmarès.
Sous le haut patronage de la fédération gabonaise de judo, la ligue de judo de l’Ogooué-Maritime a organisé, durant le week-end de la pentecôte, deux événements qui ont fait converger vers le gymnase de l’Association sociale, sportive et culturelle de Total Gabon (ASSCTG) tous les amoureux de l’art martial hérité de Jigoro Kano : le championnat national de judo du Gabon qui a réuni les benjamins, minimes, cadets et juniors des deux sexes, et le 26ème tournoi de la ville de Port-Gentil qui en est à sa 3ème édition internationale, ouvert à l’élite nationale et des pays de la sous-région.
Comme annoncé la veille de l’ouverture par le président de la ligue de judo de l’Ogooué-Maritime, Fiacre Yuinang, la «fête» du judo a réuni près de 100 athlètes et officiels venus principalement des clubs de l’Estuaire et de l’Ogooué Maritime.
Le championnat national a vu les clubs de l’Estuaire s’arroger 28 médailles dont 11 en or, 4 en argent et 13 en bronze, suivi de ceux de l’Ogooué-Maritime avec 22 médailles (5 en or, 11 en argent et 6 en bronze). Le Haut-Ogooué, qui n’a aligné qu’un seul club (Mangasport) contre neuf pour l’Estuaire et six pour l’Ogooué Maritime, a récolté 4 médailles (une en or, deux en argent et une en bronze).
Pour ce qui est du tournoi de la ville de Port-Gentil, les estuariens l’emportent encore au nombre des médailles avec un total de 11 (4 en or, 4 en argent et 3 en bronze) contre 9 médailles pour l’Ogooué-Maritime (2 en or, 2 en argent et 5 en bronze).
Donnant son sentiment à l’issue des compétitions, André Angwé Aboughé, entre autres, président de la fédération gabonaise de judo, secrétaire général du Comité olympique Gabonais et trésorier de l’Union africaine de judo, s’est félicité de la bonne tenue des tournois de Port-Gentil qui contribuent à la promotion du judo dans la capitale économique, un sport où le Gabon, en Afrique au sud du Sahara, est parmi les pays qui tiennent le haut du pavé. Il reconnaît toutefois que des efforts restent encore à faire car le judo est un sport qui coûte cher, singulièrement pour l’équipement en tapis et en kimonos, et n’est donc pas encore accessible au plus grand nombre. Le Gabon, a-t-il souligné, aura certainement un à deux représentants dans cette discipline aux J.O. de Rio, mais, réaliste, il pense que le meilleur espoir de médaille pour le Gabon réside dans le taekwondo, avec Anthony Obame, déjà médaillé lors des derniers jeux.
