Libreville, Gabon – Le 31ème colloque du Centre des rencontres des dirigeants des administrations fiscales (CREDAF), tenu le 23 au 26 mai 2016 à Libreville a débouché sur l’impérieuse nécessité pour les 30 États membres de l’association fiscale de professionnaliser la gestion des ressources humaines pour accroitre la performance et mettre fin aux carences liées entre autres à l’absence de maîtrise du recrutement et de formation parfois insuffisamment structurée des agents du fisc.
« La professionnalisation de la gestion des ressources humaines s’impose désormais », a indiqué jeudi au terme du colloque, Joël Ogouma, directeur général des impôts du Gabon, par ailleurs président en exercice du CREDAF. Il a été porté à ce poste par ses pairs à la suite de la 32ème assemblée générale de cette association tenue lundi en marge du colloque.
Pour le nouveau patron du CREDAF, la gestion des ressources humaines doit être considérée dorénavant comme un métier, essentiel pour la modernisation des services fiscaux. «On ne peut plus improviser dans ce domaine », a-t-il insisté. Il ressort que la gestion stratégique et rationnelle des ressources humaines est une spécialité essentielle pour booster la performance des administrations fiscales, maillons incontournables pour renflouer les caisses de l’Etat au travers des impôts et autres taxes prélevées auprès des opérateurs économiques.
Le 31ème colloque du CREDAF qui a mobilisé plus d’une centaine des participants s’est tenu sous le thème : « Quelles stratégies des ressources humaines pour une administration moderne et efficace ? ». Dans les ateliers, les thématiques telles que : « le recrutement, le plan de carrière, de formation, de motivation, du respect de l’éthique professionnelle et déontologie », ont été abordées.
Les amendements et autres résolutions tirées de ces points ont été consignés dans un Plan stratégique de gestion de ressources humaines destiné aux managers publics des administrations fiscales des pays membres du CREDAF. D’après le CREDAF, la gestion du capital humain en tant levier managérial doit « accompagner la mise en œuvre des reformes pour la montée en puissance des services publics fiscaux » de ses Etats membres.
Les participants ont recommandé également la création dans les écoles de formations de modules de management ainsi que l’introduction des nouvelles méthodes pédagogiques, notamment des méthodes numériques.
« Les conclusions auxquelles vous êtes parvenues seront en un point douté les éléments de nature à améliorer le fonctionnement de vos services respectifs afin de les rendre mornes et plus efficaces », a déclaré, Thierry Abeloko, secrétaire général du ministère de l’économie, clôturant les travaux en lieu et place du ministre de tutelle empêché. L’évaluation de la mise en œuvre des différentes recommandations devait se faire en 2017 en Guinée Conakry, pays devant accueillir le 32ème colloque du CREDAF.
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