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Licenciements à Port-Gentil : La demande d’explication du MNCG
Publié le vendredi 27 mai 2016   |  Gabon Review


Licenciements
© Autre presse par DR
Licenciements à Port-Gentil : La demande d’explication du MNCG


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Entretien avec le président du Mouvement national des chômeurs du Gabon (MNCG), qui revient avec Gabonreview sur la démarche entreprise par son association aux fins d’amener les pouvoirs publics à s’expliquer sur la crise du licenciement dans la capitale économique.

Gabonreview : Vous êtes le président de Mouvement national des chômeurs du Gabon (MNCG). Pourriez-vous revenir sur les missions de votre association ?

Sylvère Michel Nguema Ndong : Il s’agit d’un cadre légal de discussions, d’échanges, de réflexions et de revendications de tous les chômeurs gabonais. Notre combat repose essentiellement l’article 1 alinéa 7 du Code travail, qui stipule clairement que chaque Gabonais a le devoir de travailler, et que chaque Gabonais a le droit d’obtenir un emploi. Or nous constatons dans les faits que cette disposition est violée, dans la mesure où notre pays enregistre un taux de chômage de l’ordre de 38%. Nous disons donc que c’en est trop ! Il faut qu’on se lève et que l’on interpelle les pouvoirs publics sur la gravité de cette situation.

Vous sortez présentement de l’Assemblée nationale. Quelle a été l’objet de votre visite ?

Nous avons été saisis par le cri d’alarme du collectif des licenciés de Port-Gentil, qui nous a demandé de saisir le Parlement. Dans la capitale économique en effet, c’est la catastrophe ! Les licenciements économiques se font massivement et nous pensons que le gouvernement ne peut rester muet par rapport à cette situation alarmante. Nous avons entamé une démarche visant à saisir le président de l’Assemblée nationale qui, à son tour, saisira le gouvernement via le Premier ministre ou le ministre du Travail. Le peuple a besoin de savoir les mesures préventives ou compensatoires envisagées par le gouvernement face à cette situation. Comme cela a été le cas ailleurs, les pouvoirs publics se doivent de mettre en place, en pareilles circonstances, des politiques de réajustement. Car vous n’êtes pas sans savoir que ces licenciements ont un impact considérable au sein des familles de chaque licencié ; avec des risques sur la cohésion sociale et la stabilité politique de notre pays.

Avez-vous eu des garanties quant à l’aboutissement de votre démarche ?

Nous suivons simplement les procédures administratives qui nous sont imposées. Nous avons déposé le courrier et attendons une réponse dans une semaine maximum. S’il n’y a pas de réponse au bout de cette période, nous ferons une relance. Et s’il n’y a toujours pas de suite favorable, nous organiserons une marche de protestation nationale : une contrattaque qui promet d’être foudroyante, car nous mobiliserons un maximum de personnes.

Quelque chose d’autre à dire ?

Les chômeurs Gabonais jugent le gouvernement Ona Ondo responsable de la situation de licenciement actuel dans la capitale économique. Et le mouvement national des chômeurs du Gabon a donc saisi le Parlement pour qu’il interpelle le ministre du Travail à ce sujet. Si rien n’est fait, nous allons demander aux chômeurs de prendre leurs responsabilités.

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