Dans une déclaration faite devant la presse, hier, au siège de l'Union nationale (UN), le président de cette formation politique, Zacharie Myboto, a dénoncé et condamné "le harcèlement" dont serait victime sa fille Chantal Myboto-Gondjout.
Selon lui, cette dernière ferait l'objet d'une plainte portée devant le tribunal de première instance de Libreville par les plus hautes autorités du pays.
"Depuis quelques années nous sommes l'objet de traitement ignoble et haineux, matérialisé notamment par les articles de presse orduriers dans les journaux sous contrôle de la présidence de la République, par le harcèlement économique avec la fermeture de la résidence hôtelière le Maïsha, par des propos calomnieux et mensongers, des menaces et intimidations.", s'est insurgé Zacharie Myboto . Toutes choses qui, poursuivra-t-il, l'ont amené à rompre le silence.
M. Myboto estiment que : « Il s'agit plutôt d'acharnement et de harcèlement politiques pour se débarrasser de Mme Chantal Myboto-Gondjout, une adversaire politique inflexible, résolue et patriote en voulant la mettre coûte que coûte en prison».
Solidaire de sa fille Chantal, pour avoir lui aussi stigmatisé la situation administrative du chef de l'Etat, l'orateur a annoncé : "(...) Aussi, ai-je décidé de me présenter devant le tribunal à ses côtés pour être jugé du même délit."