Le maire de Libreville a fait la promesse d’attribuer des places à ces jeunes commerçants gabonais lors d’une descente au marché le 23 mai 2016.
Dans le cadre de l’amélioration des conditions de travail des commerçants, l’édile de Libreville, Rose Christiane Christiane Ossouka Raponda, lors d’une descente effectuée au marché de Mont-Bouët le 23 mai 2016, a tenu à rassurer les 400 jeunes commerçants gabonais désireux d’obtenir des points de vente.
Pour mettre fin à leur situation irrégulière de vente au sein de ce marché, près de 400 jeunes commerçants gabonais ont adressé des doléances au maire de Libreville. Celle-ci, lors de la visite d’inspection sur le site dénommé «marché gibier», situé sur l’axe de la tour Mont-Bouët encore en construction, a répondu favorablement à la demande de ces jeunes vendeurs.
50 commerçants sur les 400 demandeurs, pourront dans un premier temps, rentrer en possession de leurs espaces commerciaux. «Sur les 400 postulants, qui chaque jour m’adressaient des correspondances, seuls 50 ont déjà déposé leurs dossiers. Ces dossiers seront étudiés par la commission mise en place depuis janvier. Si j’apprends qu’un gabonais a revendu sa place à un expatrié, il perdra sa place. Pire, si un peu plus de cinq personnes revendent les places qui leur seront attribuées par la commission, je vous les enlève à tous, et je libère la route», a averti le maire.
Toutefois, poursuit-elle, «je donne un délai d’une semaine pour que ceux qui ne sont pas encore inscrits réagissent. Sinon, on ne prendra que les 50 personnes qui ont postulé» a-t-il recommandé à ceux qui n’ont pas constitué de dossier à cet effet.
Cette faveur du maire de Libreville vient faciliter les conditions d’écoulement des marchandises par ces commerçants du fait des contrôles intenses effectués par les agents de la mairie et autres contrôleurs. Aussi, contrairement aux pertes financières enregistrées liées à l’irrégularité de leur situation, ces vendeurs pourront désormais maximiser leurs gains.
Au-delà de cette mesure alternative autorisant les 400 jeunes à vendre sur le trottoir, la mairie de Libreville devrait se pencher en urgence sur la mise en œuvre des projets de création des espaces commerciaux et marchés adéquats sur l’ensemble du territoire.