Avec comme marraine Christine Kelly, ce séminaire d’échange de compétences devrait ouvrir sa troisième édition le 30 mai prochain à Libreville.
Initiés en 2014 par 3MJ consulting, les «Sambas professionnels» se tiennent, pour la troisième fois, du 30 mai au 4 juin prochains au complexe scolaire Michel Dirat de Libreville.
Selon les organisateurs, qui ont animé un point-presse le 23 mai dernier, après le footballeur ivoirien Didier Drogba et le journaliste français Harry Roselmack, précédents mentors, ce séminaire d’échange de compétences sera parrainé, cette année, par la journaliste française Christine Kelly. Bien que les deux éditions précédentes aient mobilisé près de 200 participants et permis l’envoi de deux jeunes en stage d’immersion en France, Josiane Maténé est revenue sur l’objectif de ce rendez-vous. Pour la promotrice de ce séminaire, «il s’agit de montrer que la réalisation de ses rêves est possible si l’on se donne les moyens d’y arriver».
En plus d’être un lieu d’information, de formation et de création de partenariats, les «Sambas professionnels» sont un rendez-vous offert aux jeunes porteurs de projets ainsi qu’aux professionnels. Pour cette édition, les organisateurs ont annoncé avoir eu le soutien gracieux de huit professionnels : Pape Diouf et Yves Sawadogo, qui interviendront sur la communication et le management sportif, David Monfort (audiovisuel), Joëlle Ededeghe Ndong (journalisme), Vérone Mankou (Web business), Amobé Mevegue (Moba-day), Zakaria Fahim et Ismail Lahsini (financement des projets). Exerçant tous hors du Gabon, la présence de ces professionnels n’a pas manqué de susciter quelques interrogations, notamment du fait de l’absence de formateurs locaux.
«Il est vrai qu’au lancement des Sambas professionnels, particulièrement lors de la 2e édition, certains ont mal perçu le fait que les professionnels invités à animer les ateliers soient tous résidents à l’extérieur du Gabon. A raison, ils ont fustigé l’absence de l’expertise locale. Mais il est nécessaire de leur apprendre que ce n’est pas faute d’avoir essayé. En plus des 200 demandes de soutien, dont une quinzaine seulement ont prospéré cette année encore, il s’est avéré que les professionnels locaux sont ceux qui se sont montré les moins disposés à nous accompagner dans cette aventure. Aussi, il a été prouvé, notamment avec le cas de Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, alors responsable de l’Ecole nationale de la magistrature, que d’autres pesanteurs sont intervenues, qui ne cadrent pas forcément avec ce que nous recherchons», a expliqué Josiane Maténé.
Au sujet du choix de la marraine de cette édition, elle a dit avoir été séduite par son histoire, en plus d’avoir souhaité associer «une femme d’exception» à ce rendez-vous. «Au bout de deux éditions parrainées par des hommes, il nous est apparu logique de nous tourner vers une femme, ayant fait ses classes dans son milieu professionnel. C’est une façon de susciter davantage d’implication de la part des femmes, jeunes comme adultes, en leur montrant un autre exemple de réussite, comme le sont Joëlle Ndong, journaliste à TV5 Monde, l’écrivaine et éditrice Nadia Origo, qui ont déjà pris part au séminaire. Journaliste et actuellement présidente du Musée européen des médias, dont l’ouverture est prévue en 2019, Christine Kelly nous est clairement apparue comme l’une des meilleures marraines que nous pouvions avoir», a-t-elle argumenté.
Annoncés à Libreville pour le 28 mai prochain, les huit professionnels devraient donner une conférence de presse le 31 mai en matinée, avant le lancement des ateliers à proprement parler. Les organisateurs promettent «une semaine pleine et intense», qui vise à «capitaliser leur présence au Gabon».