L’Association des jeunes émergents volontaire est allée en aide aux femmes commerçantes du PK5 dans le deuxième arrondissement de la commune de Libreville, en leur offrant des tables, des tabourets et des parasols pour leurs activités.
Après le site du collège Capitaine Charles Ntchoreré, à Libreville, où ils ont entretenu la jeunesse gabonaise autour d’ateliers sur le thème de l’autonomisation des jeunes, avec pour objectif d’appeler cette tranche d’âge de la société à la prise en main de leur destin, le mouvement associatif conduit par Brice Laccruche Alihanga était, le 21 mai 2016, avec les femmes commerçantes du marché de PK5, à l’école publique de la cité Mébiame, afin de les aider à se structurer dans leurs activités et les soutenir dans leurs fonds de roulement.
Pour le président de l’Ajev, il s’agissait de mettre clairement en application le but de l’association : agir de manière concrète « ici et maintenant » et d’aider les populations en l’occurrence les femmes. « Notre volonté à l’Ajev n’est pas d’offrir du poisson, mais de permettre à nos populations d’apprendre à pêcher. Nous œuvrons véritablement pour l’autonomisation. Notre geste n’est rien à comparer au courage de nos mamans représentées ici », a affirmé Brice Laccruche Alihanga.
Outre cette rencontre avec les femmes, il s’agissait également pour l’Ajev et conformément à son crédo, de partager avec la jeunesse du PK5 et des quartiers environnants, le concept de lutte contre le chômage et l’entrepreneuriat des jeunes. « Nous avons fait venir, un certain nombre de formateurs, d’experts dans leur domaine, notamment : le directeur général du permis pour expliquer les modalités pratiques pour ceux qui veulent apprendre à conduire, un expert dans tout ce qui est métier de l’informatique et du numérique pour échanger avec nos jeunes frères et une personne-ressource pour la création d’entreprise chez les jeunes », a-t-il annoncé.
L’AJEV entend sillonner les quatre coins du pays, pour « défendre le bilan d’Ali Bongo Ondimba » et inviter la jeunesse gabonaise à la prise de conscience de leurs responsabilités face aux questions concernant le développement du pays et la lutte contre le chômage.