Libreville – Le candidat à la future élection présidentielle au Gabon, Jean Ping, rentre d’une randonnée politique dans la province de la Ngounié. Il a sillonné en tout 84 villages et villes.
Entamée le 7 mai dernier, la tournée dans la province de la Ngounié du candidat à l’élection présidentielle 2016, Jean Ping a pris fin le 16 mai en soirée. Il était accompagné du président de l’Union Pour la Nouvelle République(UPNR), Maître Louis Gaston Mayila.
Jean Ping a décliné à l’assistance venue nombreuse l’écouter, ses ambitions du moment. « Je viens me présenter à vous pour vous dire combien je partage avec vous les conditions dans lesquelles vous vivez », a-t-il déclaré, et de reconnaître que les préoccupations des populations visitées tournent essentiellement autour de : la route, l’électricité, l’eau potable, la santé, l’emploi, etc.
Prenant le pouvoir pour responsable de ces errements, l’ancien baron du régime et membre influent du parti au pouvoir a adopté un ton menaçant. « Vous subissez les avatars de la mal gouvernance du PDG au pouvoir », a t’il insisté. Davantage dans sa posture de candidat à l’élection présidentielle, du 28 août prochain, Jean Ping a appelé les populations de la Ngounié à tourner définitivement la page du Parti Démocratique Gabonais (PDG).
« Nous prônons le changement radical et une rupture totale avec le pouvoir actuel », a-t-il encore ajouté.
Avant de quitter ses invités, le digne fils d’Omboué dans la province de l’Ogooué maritime, a tenu à délivrer sa vision du Gabon, c’est-à-dire : un pays à l’abri de la peur, et du besoin, un pays qui dispose d’infrastructures sanitaires, routières, des logements pour tous, etc.
Rappelons que le projet de société de Jean Ping a été qualifié de plagiat à celui du défunt André Mba Obame par certains politiques.
Jean Ping est aussi au centre d’une polémique sur les propos qu’il a tenus lors d’une précédente tournée. Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux et relayée par Gabon Télévision, la télévision publique, l’opposant appelle à se débarrasser des cafards. Une déclaration que les autorités, les politiques et les membres de la société civile ont fermement condamné. Des poursuites judiciaires ont même été annoncées contre Jean Ping.