Le secrétaire exécutif adjoint de l’Union nationale (UN) a récemment réaffirmé son adhésion à la dynamique DTE (destitution-transition-élection), lancée par l’Union sacrée pour la patrie (USP).
Convaincu que la «libération du Gabon» du «régime Bongo-PDG» passe par la non-acceptation de la candidature d’Ali Bongo à la prochaine présidentielle, Paul-Marie Gondjout a récemment exprimé son adhésion à la dynamique lancée par l’Union sacrée pour la patrie (USP). Une dynamique axée sur la destitution, la transition puis l’élection (DTE). Au cours d’une conférence de presse tenue à Libreville, le 18 mai dernier, le secrétaire exécutif adjoint de l’Union nationale (UN) a assuré que cette option est «l’issue la plus opportune aujourd’hui pour favoriser l’émergence d’une vraie démocratie et d’un Gabon nouveau».
Pour Paul-Marie Gondjout, qui a reconnu avoir caressé l’envie de se porter candidat à la prochaine présidentielle, la DTE devrait permettre, dans un premier temps, de «corriger le problème d’Ali Bongo Ondimba en le faisant partir». Par la suite, il espère qu’«une transition concertée et consensuelle» permettra au pays de «revoir le système politique et les règles du jeu des élections afin de mieux les préparer et d’avoir, comme chez les autres, des élections apaisées où le perdant prendrait son téléphone pour féliciter le vainqueur». En somme, il voit dans la DTE un moyen de faciliter l’alternance politique et l’avènement d’une «véritable» démocratie.
Selon lui, il s’agit de «donner la possibilité à tous et à chacun de se reconnaître dans la République», et de «donner la chance à tous les Gabonais de participer au fruit de la prospérité nationale par le travail et l’effort collectif». Ce faisant, il a appelé à la mobilisation derrière cet idéal.
Un nouvel appel pas toujours du goût de certains, manifestement hantés par la mort de Mboulou Beka. «Les politiciens ne sont pas ceux qui envoient le peuple dans la rue pour se faire tuer. Là, est un faux procès qu’on nous fait», s’est contenté de réagir Paul-Marie Gondjout, rappelant : «Partout ailleurs, aucun peuple ne s’est levé sans l’appel d’un leader». «Pour un combat de cette importance, que valent nos petites vies ?», s’est-il interrogé.