Libreville – Jean Ping, candidat à la prochaine élection présidentielle et ancien président de la Commission de l’Union africaine (UA), a annoncé sur sa page Facebook qu’il a déposé une plainte à la Cour pénale internationale (CPI) contre le pouvoir en place, auteur, selon des graves violences d’Etat.
« Je vous annonce qu’une plainte a d’ores et déjà été déposée à la Cour Pénale internationale, pour que le monde entier sache ce que vivent les gabonais, sous ce régime autoritaire et moribond », a écrit Ping.
L’ancien ministre gabonais des Affaires étrangères a fait cette annonce en réaction à l’annonce d’une plainte contre lui par le gouvernement gabonais. L’exécutif accuse Ping d’avoir prononcé un discours haineux et guerrier traitant certains gabonais de « cafards » à éliminer.
« C’est le pyromane Ali (Bongo Ondimba, ndlr) qui crie au feu », riposte Jean Ping qui traite le président gabonais de « génocidaire qui crie au génocide ».
Selon l’ex Directeur de cabinet d’Omar Bongo Ondimba, c’est Ali Bongo Ondimba qui fait rentrer des armes et des mercenaires dans le pays pour « tirer sur des gabonais ».
Ping a même accusé Ali Bongo d’avoir massacré en 2009 les populations de Port Gentil puis jeté les corps à la mer.
Sur sa même page Facebook, Jean Ping a annoncé qu’il organisera une conférence de presse ce vendredi à Libreville.