C’est par des chants et battements de tambours que les agents des Eaux et Forêts ont décidé ce jeudi 19 mai d’entamer un mouvement d’humeur. Ils comptent reprendre du service qu’après satisfaction des 12 points inscrits dans le cahier de charges.
C’est à l’unanimité que les membres du Syndicat national des gestions de ressources naturelles (Synagren) ont décidé jeudi 19 mai de cesser toutes activités au sein du Ministère des Eaux et Forêts, en raison de l’insatisfaction des 12 points contenus dans le cahier de charge. Des points relatifs au paiement de la prime d’incitation à la performance, à la mise en service des ascenseurs (en panne depuis plus de 7mois),au retour des primes,à l’amélioration des conditions de vie des agents, à la fin des intérim, à la mise en place d’une régie, à la résolution du problème des agents placés sous bons roses depuis bientôt 5 ans.
Véritablement remontés, les syndicalistes du Synagren ont fustigé la gestion et l’organisation du ministère. Pour Serge Julot Nguema Asseko, les négociations entreprises depuis pratiquement deux mois piétinent.
« Ce ministère est le 2ème poumon dans la composition du PNB, après le pétrole, alors comment comprendre que les agents de cette administration productrice ne peuvent bénéficier des recettes de sa production ? », s’interroge le président du syndicat. C’est pourquoi, les agents ne reprendront le travail qu’après satisfaction des revendications contenues dans le cahier de charge.
A en croire une source bien au fait du dossier, la tutelle estime que ce mouvement d’humeur ne se justifie pas, vu que les négociations se poursuivent.