Libreville – Les droits de retransmission hantent le sommeil des chaînes de télévision africaines. Les montants sont chers. Les directeurs généraux des organes membres de l’Union africaine de radiodiffusion (UAR) ont tous élevé la voix, à Dakar, en marge d’un forum que l’UAR a organisé.
L’argent est devenu une mine d’or. Généralement, les chaînes africaines travaillent sous la pression. A Dakar, l’UAR demande des négociations sérieuses pour les droits de retransmission des CAN 2017 et 2019 et des coupes du monde 2018 et 2022.
Dans un mémorandum lu à l’issue d’une journée de réflexion stratégique organisée à Dakar, les DG membres de l’UAR ont dit vouloir par ce biais mettre fin « à la dérive mercantiliste des droits de retransmission dont les montants exigibles s’accroissent de manière exponentielle au fi des éditions » de la CAN.
« La situation est intenable et nous travaillons sous la pression », a fait savoir Racine Talla, le directeur général de la télévision sénégalaise. Pour Racine Talla, les montants sont chers. Il est d’avis qu’un comité doit être mis en place pour négocier au nom des directeurs africains des différentes chaînes en Afrique.
« L’objectif de cette décision est de contribuer à la maîtrise de la hausse des coûts des droits de retransmission des événements sportifs et de définir une stratégie commune pour permettre à un maximum de télévisions nationales africaines d’accéder aux droits de retransmission de la prochaine édition de la CAN à moindres coûts », indique le mémorandum lu par le directeur général de l’UAR, Grégoire Ndjaka. En tout état de cause, un comité de suivi est annoncé pour la mise en œuvre des décisions arrêtées par les participants à cette rencontre de Dakar.