Major de sa promotion à l’issue du stage pour l’obtention du diplôme d’entraîneur devant Laurent Blanc, actuel coach du Paris Saint Germain, le Français Alain Boghossian est dans le viseur des autorités gabonaises. Son nom circule pour remplacer le portugais Jorge Costa en fin de contrat.
Malgré la menace d’un lobby Qatari qui dicte sa loi dans la gestion du football gabonais depuis au moins deux ans, l’ex-entraineur adjoint de l’équipe de France sous Raymond Domenech et Laurent Blanc, Alain Boghossian, pourrait succéder au très contesté coach portugais Jorge Costa dont le contrat s’achève en juin prochain.
En effet, le lobby Qatari dirigé par un certain Echeveria bien représenté au Gabon par l’ancien barcelonais Deco, à l’origine de l’arrivée de Jorge Costa dans ce pays et qui a signé un contrat de 5 ans avec les autorités gabonaises lors du Doha Forum, se révèle être aujourd’hui une menace pour le football gabonais au regard des mauvais résultats enregistrés par l’équipe nationale depuis leur arrivée.
Par ailleurs, une frange de décideurs sportifs propose, pour éviter de tomber dans le même imbroglio de l’arrivée de Jorge Costa à la tête des Panthères, sans que la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) de Pierre Alain Mounguengui ne soit impliquée, des noms de sélectionneurs pour conduire les Panthères à la CAN 2017 qui se jouera en terre gabonaise.
Parmi les noms cités, il y a celui du Portugais Carlos Queiroz , de l’Ivoirien François Zahoui, du Nigérian Stephen Keshi, mais aussi celui de l’ancien champion de France Alain Boghossian, libre de tout contrat. Ce dernier qui était consultant de la L2 française sur Eurosport attend juste d’être officiellement porté à la tête d’une équipe pour montrer ses capacités.
« Cela me démange, car je sais que je serai capable de bien faire. Je n’ai pas envie d’être sollicité pour un projet court. Je ne veux pas arriver pour être le pompier de service. Je sais bien que beaucoup d’entraîneurs sont passés par là, mais j’espère recevoir une proposition différente. Je veux un projet sur au moins deux ou trois ans. Je sais ce que je veux, donc j’attends », a précisé le coach français dans les colonnes du quotidien régional « Ouest France ».