Si tous les chefs d’Etat présents dans la capitale nigériane, à l’instar d’Ali Bongo Ondimba, ont reconnu que la menace a été fortement réduite depuis la rencontre de Paris (France), en 2014, ils ont néanmoins appelé à l’intensification de la lutte pour éradiquer cette nébuleuse.
LE président de la République, Ali Bongo Ondimba, a pris part, samedi dernier, au deuxième sommet sur la sécurité en Afrique, à Abuja, la capitale de la République fédérale du Nigeria. Comme en 2014, lors de la première rencontre des dirigeants, à Paris, l’ordre du jour a porté sur les mécanismes à mettre en place pour totalement mettre hors d’état de nuire la secte islamique nigériane Boko-Haram.
Huit présidents africains présents, ainsi que le chef de l’Etat français, François Hollande, ont fait le constat du recul de la menace incarnée par ce groupe terroriste présent dans plusieurs pays du bassin du lac Tchad. En tant que président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), le numéro un gabonais a rappelé que l’Afrique centrale n’est pas en marge de la guerre qui est menée contre Boko-Haram. « Dans notre détermination à éradiquer le terrorisme, nous avons, lors du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la CEEAC, en février 2015, marqué un tournant décisif dans la lutte contre le mouvement islamique Boko Haram en adoptant plusieurs résolutions », a-t-il déclaré.