Le 14 mai, les représentants de la communauté internationale, dont le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, Président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) se joignent à Abuja, au Nigeria aux Chefs d’Etats des pays membres de la commission du bassin du Lac Tchad pour parler de la guerre que livrent conjointement ces Etats aux militants de la secte Boko Haram qui sèment la terreur dans la région.
Au cours de cette rencontre, d’autres solutions plus accrues seront apportées pour éradiquer ce phénomène qui a déjà endeuillé plusieurs familles et causé de nombreuses victimes. Les ravages provoqués par la secte islamiste Boko Haram ne fait pas que des dégâts corporels ou matériels. En effet, les incidences économiques sont aussi perceptibles et peut avoir des conséquences au-delà des zones de conflit, le Gabon qui n’est pas épargné par ce fléau a déjà pris des mesures préventives pour faire face à cette situation.
La rencontre d’Abuja se tient au lendemain de la tenue du 26e Forum économique mondial pour l’Afrique, consacré aux nouvelles technologies qui s’est ouvert le mercredi 11 mai 2016 à Kigali, au Rwanda. Plus de 1 200 participants, issus de plus de 70 pays ; 600 dirigeants d’entreprises dont plus de la moitié sont africains, mais également 10 chefs d’Etat du continent dont Ali Bongo Ondimba ont échangé autour du thème « Connecter les ressources de l’Afrique à travers la transformation numérique »
Cet événement s’inscrit, selon ses organisateurs, dans le prolongement du Forum économique mondial de Davos, en Suisse, qui s’était penché cette année, en janvier dernier, sur la « 4e révolution industrielle », cette transformation numérique de l’économie mondiale, qui transforme en profondeur les sociétés.
Au Gabon, l’accès à internet est un levier pour plus d’égalité des chances en matière d’emploi, de formation et de santé a indiqué le Président de la République du Gabon. L’économie numérique, c’est, selon le numéro un gabonais, 2000 emplois directs et 20 000 emplois indirects et fait partie du programme de ce dernier ‘’ le développement des infrastructures de l’économie numérique est une priorité de mon projet pour le Gabon’’ déclare Ali Bongo Ondimba.
Mais les défis restent nombreux, ‘’ oui, il faut encore travailler pour développer l’accès à internet partout dans notre pays’’ reconnaît le Chef de l’Etat. En dépit de ces défis, des efforts sont déjà faits ‘’ nous avançons, et cette ambition reste intacte’’ souligne-t-il avant de préciser qu’au Gabon c’est 35 km de fibre optique déployée dans l’ensemble des 8 capitales provinciales, 52,6 km de fibre optique déployée à Libreville, 177 sites administratifs câblés en fibre optique.
Pour Ali Bongo Ondimba, en développant l’économie numérique dans notre pays, c’est développer le Gabon de demain. C’est en cela que le déploiement de la fibre de la fibre optique est une étape majeure de ce processus.
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