Pour être en phase avec le Gabon Vert, premier pilier du programme Gabon émergent, prôné par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, Shell Gabon, en partenariat avec des organismes spécialisés, s’investi dans la préservation de la biodiversité et la sauvegarde des éléphants.
Régulièrement indexé sur le manque de rigueur de sa politique environnementale à travers le continent sur ses sites d’exploitation et d’exportation, la pétrolière anglo-néerlandaise Shell, a décidé de refaire son visuel considérablement écorné dans ce secteur.
Appuyé par l’Institution Smithsonian, les agences gouvernementales gabonaises (ANPN, DGE) et les Organisations non-gouvernementales locales, la filiale gabonaise de la pétrolière anglo-néerlandaise, s’est engagée à investir dans le processus de sauvegarde des éléphants de forêt présents dans le complexe des aires protégées de Gamba. Une zone tampon qui, selon les études effectuées par l’Institution Smithsonian, en partenariat avec Shell Gabon depuis 2007, renferme l’une des biodiversités les plus riches de la forêt tropicale en Afrique centrale et particulièrement, le foyer naturel de nombreuses populations d’éléphants.
Le dispositif de protection environnementale de Shell Gabon à Gamba consiste à investir et à supporter les programmes de préservation de la biodiversité et de sauvegarde des éléphants. Notamment, dans la lutte anti-braconnage, la sensibilisation des populations locales sur la biodiversité, la recherche scientifique et la résolution des problèmes hommes/éléphant, en collaborant avec la Direction générale de l’environnement (DGE), l’Agence des parcs nationaux (ANPN) ainsi que des ONG locales,
La cohabitation faune/homme à Gamba s’effectue dans un cadre extraordinaire. ‘’ C’est fantastique de voir ces pachydermes arpentés les rues de notre camp de vie en toute quiétude’’ a déclaré un employé de Shell Gabon, résidant au Camp de Yenzi (Camp de vie Shell à Gamba). ‘’Je ne connais aucun autre endroit au monde où l’on peut travailler, vivre en famille et voir de tels animaux d’aussi près, au quotidien’’ a-t-il poursuivi.
Pour permettre à ses employés de vivre en toute sécurité avec les éléphants, la compagnie a mis en place des mécanismes éducatifs et d’apprentissages qui leur permettent d’adopter des comportements adaptés à un tel environnement forestier. Ainsi, le long des routes, des panneaux de signalisation «attention éléphants» sont apposés, tandis que des séances d’informations et de sensibilisation aux comportements à adopter fassent aux éléphants sont régulièrement tenues avec les populations.
Afin d’étendre ce mode de vie à l’ensemble des habitants de la région, Shell Gabon, à travers son partenariat avec l’Institut Smithsonian, finance un programme de préservation pour la biodiversité et la sauvegarde des éléphants, dirigé par le Dr Mireille Johnson, une scientifique gabonaise de l’Institution Smisthonian.
Son travail se résume à l’identification de ces voisins d’un type particulier ‘’Mes recherches ont pour objectifs de mieux connaître la répartition des groupes d’éléphants vivant à proximité des populations humaines. Pour cela, avec mon équipe nous identifions et dénombrons le type d’éléphant visitant les plantations ou les villages. Nous pouvons ainsi déterminer le profil d’éléphants sources de tension, c’est-à-dire si ce sont des mâles solitaires ou en groupes, ou encore des familles composées de femelles et éléphanteaux, ou des individus migrants ou résidents’’ déclare-t-elle.
Des données relevées depuis 2011, à l’aide de pièges photographiques ont permis d’identifier plus de trente (30) éléphants différents qui sont passés par le Camp Yenzi de Shell Gabon à Gamba. Les images fournissent en outre des informations précieuses pour reconnaitre chaque éléphant, ainsi que le nombre et la composition des groupes.
Ces pièges photographiques sont également utilisés pour documenter les raids dans les exploitations agricoles des habitants de Gamba. Une étude qui a pour but de mieux comprendre l’organisation sociale de ces pachydermes.