Saisir le parlement pour demander la destitution d'Ali Bongo Ondimba, c’est l’objectif que la coalition d'opposition gabonaise, l'Union sacrée pour la patrie (USP) cherche à atteindre.
"Les Gabonais sont dans l'attente d'une démocratie apaisée..." (Laurent Monty Etoughé)
Elle accuse le président gabonais d'avoir falsifié son état-civil. Le 23 avril déjà, cette coalition, regroupant la plupart des partis d'opposition et des ONG de la société civile, avait lancé un ultimatum de deux semaines au chef de l'Etat pour retirer sa candidature à l'élection présidentielle prévue fin août ou démissionner de ses fonctions. En cas d’un nouvel échec, l'USP a prévenu qu'elle en appellerait "au peuple" pour faire partir le président.
Evoquer la question de la nationalité dans le débat politique n’est pas une nouveauté en Afrique? Il y a par exemple le cas de l’ancien président Zambien Kenneth Kaunda qui s’est vu privé de sa citoyenneté, ou encore d’Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire considéré à une certaine époque comme non Ivoirien. Ou encore les polémiques sur les origines du président congolais Joseph Kabila. Quoi qu’il en soit, pourquoi l’opposition au Gabon ressort en ce moment le dossier sur l’état-civil du président Ali Bongo?
- See more at: http://fr.africatime.com/gabon/articles/gabon-pourquoi-lopposition-veut-destituer-ali-bongo#sthash.kQTfotql.dpuf