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Pharmacies ambulantes: le phénomène persiste
Publié le mercredi 11 mai 2016   |  Gaboneco


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© Autre presse par DR
Des millions de faux médicaments saisis en Afrique


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Malgré les différentes campagnes de sensibilisation inhérentes aux dangers liés à la vente des médicaments de la rue, la pratique demeure toujours à l’ordre du jour. Ces officines de la mort posent un réel problème de santé publique, pis encore sociétal.

Dans la capitale gabonaise et particulièrement dans les marchés de Libreville, les « pharmacies par terre » ont toujours pignon sur rue. C’est dire que les campagnes de sensibilisation menées par les autorités publiques tombent dans des oreilles de sourds ! On en veut pour preuve, les nombreuses personnes qui chaque jour continuent de se ruer vers ces « dépôts pharmaceutiques » de fortune, sous le fallacieux prétexte du coût des médicaments pratiqués. Même si dans de nombreux foyers, le panier de la ménagère est de plus en plus léger, la santé n’a pas de prix, comme il est coutume d’entendre dire çà et là.

Du coup, le réflexe consistant à recourir à ces vendeurs de médicaments à la sauvette doit être impérativement proscrit. Car, cette option consistant à se passer des consultations cause plus de tort que de bien, surtout que de nos jours et sous nos cieux, la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale, la CNAMGS, permet à tout le monde d’avoir accès à des soins de santé et médicaments moins chers. Incompréhensible ! C’est le sentiment de nombreux observateur au regard de la persistance du phénomène des pharmacies par terre.

Comment peut-on faire confiance à des revendeurs étant les seuls à connaître la provenance, la composition et la posologie des médicaments frauduleusement commercialisés ? Certains clients desdites officines de la mort brandissent le spécieux prétexte du coût. Plus grave, d’aucuns vont jusqu’à prétexter qu’avec 100 FCFA, ils peuvent acquérir un comprimé d’Efferalgan, couramment utilisé pour soulager fièvres et douleurs. Il est désormais plus qu’impérieux que les autorités de tutelle se penchent sur ce problème de santé publique, car les conséquences sont des plus catastrophiques.

LAO

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