Le Gabon dispose de terres arables, et ce ne sont pas les initiatives personnelles et collectives qui viendraient à manquer. Mais, il suffirait juste de doper les capacités mentales de ses habitants pour rompre avec une dépendance alimentaire viscérale vis-à-vis de l'étranger. C'est dans ce sens qu’œuvre le gouvernement de la République de Corée du Sud, en venant en aide depuis quelques années aux jeunes sourds-muets de l’École nationale pour enfants auditifs ( Eneda), en collaboration avec le club Koïca, à travers un apport régulier dans le renforcement du développement agricole au bénéfice de cette couche sociale marginalisée.
La visite effectuée par le premier conseiller de l'ambassade de la République de Corée, Koh Moon Hee, le directeur de l'Eneda et le secrétaire général du club koïca, Michel Ollomo Nguéma, sur le site de production des produits maraîchers, en fin de semaine dernière au quartier Nzeng-Ayong dans le 6e arrondissement de Libreville, avait pour objectif de toucher du doigt les différentes récoltes issues de la plantation initiée par les élèves sourds-muets. Un jardin potager où plusieurs variétés de produits tels que l'aubergine, le gombo, la tomate, le piment , le chou, etc, ont pu donner.
Les différents partenaires de cet ambitieux programme n'ont pas caché leur satisfaction, car leur ambition est de pérenniser les bonnes pratiques qui concourent à la réalisation du Gabon Vert, pour lutter efficacement contre la pauvreté et la précarité, et autonomiser les enfants souffrant de handicap, en leur offrant une formation fiable, en vue de leur épanouissement dans divers secteurs porteurs, à l'exemple de l'agriculture.