C’est l’une des principales observations faites par l’équipe du Fonds monétaire international (FMI), dirigée par Mario de Zamaróczy, au terme de son séjour à Libreville et Yaoundé du 25 avril au 9 mai dernier : après avoir mené des entretiens avec les institutions de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) sur les politiques communes des États membres, l’équipe du FMI a, avec satisfaction, noté la résilience du secteur financier, malgré les difficultés économiques.
Cependant, ont souligné les experts : « Face aux pressions budgétaires actuelles, les engagements directs et indirects des banques à l’égard du secteur public, constituent une source de risque. Un cadre microprudentiel efficace devrait prévenir la propagation des risques macrofinanciers ».
La mission a également apprécié la réalisation d’importants progrès dans ce domaine, en rapport avec les précédentes recommandations formulées. Toutefois, conseillent les missionnaires du FMI, « il importera de mettre en place un dispositif approprié de stabilité financière, fondé sur des indicateurs macroéconomiques et financiers solides. »
Même si des efforts sont en cours pour promouvoir l’inclusion financière, « ce travail devrait s’intensifier pour faciliter l’accès des petites et moyennes entreprises et des ménages aux financements et pour mettre en place un dispositif réglementaire adéquat, propice au développement de nouveaux instruments financiers, dont la banque mobile. », ont-ils ajouté.