Libreville . La chute du prix du baril de pétrole qui représente environ 45% de son PIB et 83% de ses exportations, notre pays fait face à un vague de licenciements observée dans de nombreuses entreprises. En octobre dernier, le président du CGP, affirmait que les PME gabonaises avaient licencié plus de 4000 personnes en 1 an.
Ces licenciements ne sont pas circonscrits au seul secteur pétrolier. Une situation inquiétante au regard des conséquences sociales que peuvent avoir des licenciements de masse dans un pays où il n’existe pas d’assurance chômage. Cette chute du prix du baril de pétrole pourrait se poursuivre durant toute l’année 2016 selon les prévisions de la Banque mondiale déstabilise l’économie gabonaise encore trop dépendante de ses revenus pétroliers. C’est le cas de la mise en chômage technique de 1000 employés sur les 1400 de la société Sericom Gabon en activité dans le secteur BTP. Mi- décembre dernier, l’entreprise Satram, spécialisé en logistique maritime et portuaire annonçait la mise en congés techniques de 700 collaborateurs. Dans sa communication l’entreprise affirmait que sa décision avait été prise de façon concertée avec les pouvoirs publics. Au cours de cette meme période Sucaf, Spécialiste nationale de production de sucre de canne, a publié une liste 83 collaborateurs qui vont être prise d’effet en janvier 2016. Aucun secteur ne semble