D’un coût de près de 2 milliards de francs, avec une capacité d’accueil de 140 places, le nouveau bâtiment du lycée français de Libreville a été inauguré le 4 mai dernier.
Opérationnel depuis janvier dernier, le nouveau bâtiment du lycée français Blaise Pascal a été inauguré, le 4 mai dernier à Libreville. D’un coût d’environ 2 milliards de francs, il a été financé en partie sur fonds propres, avec un apport de l’Agence nationale des écoles françaises à l’étranger (Anefe), à hauteur 196 millions de francs, et la participation du député Alain Marsaud, à travers sa réserve parlementaire.
Ce bâtiment comprend, au rez-de-chaussée, une salle polyvalente sonorisée et connectée, d’une capacité d’accueil de 140 places assises ainsi qu’une grande salle de permanence, une maison de vie et les bureaux de la vie scolaire. Au premier étage, l’on dénombre huit salles de classe banalisées dont quatre sonorisées. Le deuxième étage, enfin, compte six salles de classe banalisées dont trois sonorisées et trois multimédia. Ce bâtiment vient combler le besoin en salles de classe, exprimé depuis 2013.
Présent à cette cérémonie, l’ambassadeur du Gabon en France, a estimé que ce nouveau bâtiment est un gage de modernité, de connectivité et de sécurité. «Lieu de culture et d’apprentissage, le lycée Blaise Pascal est aussi et surtout un lieu de vie dans lequel les élèves doivent se sentir bien. Ces nouveaux locaux leur apporteront un cadre de travail qu’ils sauront s’approprier et respecter», a indiqué Dominique Renaux.
Le proviseur du lycée Blaise Pascal, quant à lui, a souligné que la conception du nouveau bâtiment répond à des objectifs précis. «Le lycée Blaise Pascal se dote ainsi d’un équipement moderne, respectueux de l’environnement et des normes de sécurité», a déclaré Jean Luc Vidal.
Pour le président de l’Association des parents d’élèves (APE), l’inauguration de ce bâtiment est un acte important, «qui témoigne de la vitalité de (leur) établissement, et de (leur) engagement pour le futur». «Par ce geste, nous concrétisons notre volonté d’œuvrer à l’épanouissement et au développement intellectuel de nos élèves, en répondant aux impérieuses nécessités d’adaptation demandées par l’application des réformes scolaires décidées par le gouvernement français. Nos élèves sont le renouveau, la pérennité et l’avenir du pays. Leur réussite est donc un enjeu majeur», a déclaré Laurent Ziegler, qui a dit vivre cet instant comme une fierté : «Celle de permettre à (leurs) enfants de bénéficier d’une infrastructure moderne, fonctionnelle et connecté».
