Alain Marsaud, député des Français de l’étranger et membre de la Commission des Affaires étrangères de l’assemblée nationale française, de passage à Port-Gentil.
Reçu par Martin Boguikouma, le gouverneur de la province de l’Ogooué-Maritime, Alain Marsaud a indiqué à la presse être venu à la rencontre de ses compatriotes installés dans la deuxième ville du pays et plus généralement la communauté française du Gabon estimée à dix mille âmes.
Deux points peuvent être retenus de ce que l’élu français a confié à la presse de Port-Gentil : la situation des entreprises françaises installées à Port-Gentil face à la crise que traverse le pays, et les appréhensions, fondées ou non, de la communauté française à propos de l’élection présidentielle gabonaise à venir.
Sur le premier point, les opérateurs économiques français de la capitale économique disent avoir accusé le coup et pensent qu’ils auront la capacité de redémarrer. Il est vrai, ont-ils reconnu, que nombre de compatriotes sont rentrés en France. Mais les opérateurs estiment être au plus bas de la crise et qu’ils ne peuvent que remonter la pente. Ils restent donc optimistes. Un optimisme qui se traduit par les inscriptions et réinscriptions de leurs enfants dans les établissements d’éducation de la place.
Concernant l’élection présidentielle gabonaise du mois d’août prochain, Alain Marsaud, qui a dit ne pas vouloir s’immiscer dans les affaires intérieures du Gabon, a dit avoir surtout échangé avec le gouverneur sur les conditions de sécurité des ressortissants français et de leurs biens. Sur ce point, il a été rassuré par le premier responsable de la province avec lequel il a eu des échanges qu’il a qualifiés de fructueux.
