Les magistrats de l’ordre financier sont édifiés, depuis le 4 mai courant, sur la nouvelle procédure de production du rapport sur le contrôle de l’exécution des lois de finances en mode de budget par objectif de programme (BOP).
Le premier président de la Cour des comptes a ouvert, le 4 mai dernier, un atelier de formation consacré au rapport sur le contrôle de l’exécution des lois de finances en mode Bop.
Cet atelier, organisé sur deux jours, en partenariat avec le centre d’assistance technique du Fonds monétaire international (FMI) pour l’Afrique centrale (Afritac centre), a pour objet de permettre aux magistrats de l’ordre financier ainsi qu’aux représentants du gouvernement et du Parlement de s’adapter à la nouvelle procédure de production de ce rapport. «Cet atelier revêt une importance toute particulière pour Afritac centre, car les évolutions de la place et du rôle de la Cour des comptes font partie du cœur des réformes des finances publiques initiées par les directives de la Cemac. Elles sont aussi des vecteurs privilégiés de l’amélioration de la transparence des finances publiques au Gabon», a affirmé le coordonnateur de l’Afritac centre.
Au cours de cette session de formation, les participants vont apprendre, d’une part, à identifier le nouveau format et les nouvelles modalités de production du rapport sur le contrôle de l’exécution des lois de finances en intégrant l’évaluation de la performance et, d’autre part, à analyser l’impact de la mise en œuvre de la loi organique sur les lois de finances (Lolf) sur la validation du rapport.
Les participants seront, aussi, édifiés sur le nouveau plan du rapport sur le contrôle de l’exécution des lois de finances. «Contrairement au rapport établissant, entre autres, la conformité entre le compte général administratif de l’État et le compte général des comptables de l’Etat prévu par la loi n°4/85 du 27 juin 1985 relative aux lois de finances abrogée, le rapport sur le contrôle de l’exécution des lois de finances sera désormais accompagné d’une certification de la régularité, de la sincérité et de la fidélité des comptes de l’État conformément à la loi organique relative aux lois de finances (Lolf) », a indiqué Gilbert Ngoulakia.