Les tensions de trésorerie refont surface dans cette banque complètement au bord de la banqueroute.
Ayant tenté, pendant six mois, de relancer ses activités et assurer le paiement de ses clients et employés, grâce à une subvention étatique, PosteBank n’en peut plus. Elle sollicite un nouvel apport de l’Etat.
Dans le droit fil de son plan restructuration, une assemblée générale s’est récemment tenue à Libreville. Elle avait pour but d’examiner l’état des comptes et le projet de relance des activités. Selon le président-directeur général de La Poste S.A, le montant des dépôts s’élève aujourd’hui à 75 milliards de francs, collectés auprès de 400 000 clients, qui ne peuvent plus accéder à cette épargne. À cela s’ajoute la difficulté à prendre en charge une masse salariale estimée à 209 millions de francs. A ce jour, les employés cumulent deux mois d’arriérés de salaire.
N’empêche, avec l’aide de l’État, Michael Adandé espère rétablir la confiance, ses usagers estimant avoir été abusés. D’ores et déjà, il opte pour la poursuite des activités et le maintien des emplois. Il en va de la crédibilité de la PosteBank.