La confédération syndicale a annoncé, le 1er mai dernier, le dépôt sur la table du gouvernement d’un préavis de grève de huit jours.
Les agents publics réunis au sein de la Dynamique unitaire n’en peuvent plus. Profitant de la célébration de la Fête du travail, ils ont décidé de déposer un préavis de grève de huit jours francs, à compter du 3 mai courant.
La Dynamique unitaire réclame notamment la subvention de l’État au même titre que les autres confédérations et centrales syndicales, la mise en place d’un nouveau cadre pour la main-d’œuvre non permanente, le paiement immédiat des rappels de solde ainsi que des services rendus et droits des agents déflatés des structures parapubliques. Autres exigences : la prise en compte de la bonification dont bénéficient certains agents publics dans le calcul de la retraite, le maintien du taux de prélèvement de la Caisse nationale assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) à 1,5% au lieu de 2,5%, le respect du programme des départs volontaires à la retraite de tous les agents publics, la réinstauration et la valorisation de la concertation dans le cadre du dialogue social, le respect des libertés syndicales et, la reconnaissance d’un statut aux leaders syndicaux.
Et pourtant, à l’occasion des manifestations de la Fête du travail, le Premier ministre a plaidé pour un renforcement du dialogue social, sollicitant davantage de compréhension de la part des partenaires. Surtout au regard de la crise actuelle. Pour Daniel Ona Ondo, la situation que connaît le pays n’est ni désespérée, ni propre au Gabon.
Fustigeant l’attitude du gouvernement face à ses revendications, la Dynamique unitaire invite ses adhérents à une assemblée générale le 14 mai prochain. Le lieu n’a cependant pas été indiqué. Sans doute pour semer les forces de l’ordre, promptes à agir en pareilles circonstances.