Le Trésor public et la Ligue nationale de football professionnelle (Linafp) s'efforcent actuellement de s'accorder sur le montant des finances à débloquer pour permettre au championnat national de redémarrer, a indiqué jeudi denier le président de la Linafp, Brice Mbika Ndjambou, lors d'une rencontre avec les arbitres officiant en D1 et D2. Pour rappel, la date de la reprise du National Foot 1 n'est pas encore connue.
« Le dossier se trouve au Trésor public. Nous souhaitons cependant que les deux tiers de la subvention nous soient donnés. C'est notre condition sine qua non, car il peut arriver que les trois milliards ne nous soient pas versés », a déclaré Mbika Ndjambou.
Il a rappelé aux arbitres que tout le football gabonais est impacté par le redimensionnement. « Nous sommes dans une situation difficile. Comme les joueurs et les dirigeants de la Linafp, vous êtes également touchés par cette restriction. Nous devons tous faire des efforts », a-t-il expliqué.
Par conséquent, les commissaires de matchs de première division toucheront 60 000 francs et non plus 80 000 francs. En deuxième division, ces derniers toucheront 40 000 francs. Les arbitres Fifa officiant en D1 auront pour chaque match 50 000 francs et non plus 70 000 francs, etc. Certaines indemnités, notamment celles consacrées à l'hébergement, à la restauration et au transport local, sont revues à la baisse.