Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Affaire de crime rituel à Fougamou : Yolande Nyonda porte plainte en France
Publié le samedi 30 avril 2016   |  Infos Gabon




 Vos outils




Libreville – Faisant suite à la décision prise par les membres de sa famille de poursuivre en justice pour dénonciation calomnieuse l’assassin qui l’aurait cité comme commanditaire du meurtre commis sur le jeune Malata Dounambila, 19 ans, puis le journaliste de « Faits Divers » Jonas Moulenda, pour diffamation, Mme Yolande Nyonda a décidé de se porter partie civile auprès de la justice Française il y a quelques jours.

L’affaire liée à l’assassinat à Fougamou mi-avril dernier commis sur le jeune Etienne Malata Dounambila, 19 ans, élève de 1ère au Lycée Léon Mboumba de la localité, par John Olivier Geratza, Dieudonné Douenael et Gero Essono Essono, vient de franchir un nouveau palier avec la plainte devant les juridictions Françaises par Mme Yolande Nyonda donnant ainsi suite à la décision prise par sa famille en date du 20 avril 2016.

Le moins que l’on puisse dire est que, les choses sont allées très vite puisque, selon une source sûre, proche du dossier, les huissiers français après avoir pris connaissance des éléments énoncés par la vidéo qui du reste sert de pièce à conviction, ont tenu tout bonnement à marquer leur répit estimant que tout était à reconsidérer pour faire éclater la vérité.

En un mot, ils ont dit n’accorder aucun crédit à ce chef d’œuvre en attendant l’appréciation qui sera faite par le juge. De facto, la position adoptée par les huissiers français devant cette vidéo rejoint indubitablement celle des autorités judiciaires contactées localement par Mme Nyonda. « Je me suis dit que s’il détient une information comme celle-là, c’est qu’il doit la détenir des agents enquêteurs ou des autorités judiciaires. J’ai donc entrepris d’appeler les autorités judiciaires de Mouila pour poser la question de savoir si j’avais été citée dans cette disparition, elles m’ont dit que ce n’était pas le cas, le nom de madame Nyonda n’a jamais été cité dans cette affaire », a-t-elle soutenu.

Puis elle a poursuivi : « le commandant de brigade de Fougamou que j’ai aussi appelé m’a rassuré que mon nom n’a jamais été cité dans cette affaire, puis j’ai rappelé Jonas Moulenda pour lui dire que j’ai appelé les autorités de Fougamou et de Mouila qui m’ont rassuré que mon nom n’avait jamais été prononcé, je te demande de bien vérifier tes sources. Le lendemain il a sorti son journal en me titrant ».

En outre, le journaliste Jonas Moulenda a donné sa version : « en ce qui concerne mon article, je ne l’ai pas accusée. Je n’ai été que le doigt indiquant le soleil », s’est-il expliqué dans les colonnes de notre consœur La Loupe dans sa livraison de vendredi 29 avril 2016.

Au vu de ce qui précède, on peut alors se demander si le journaliste n’a pas été induit en erreur ? Seulement, dans ce genre de situation, il est important d’aller recouper l’information.

Mais, en suivant les déclarations des uns et des autres on se rend compte que la vérité est ailleurs. Vivement que cette affaire connaisse un dénouement car la thèse d’un complot ourdi contre Yolande Nyonda semble d’avantage se préciser.

 Commentaires