A la faveur d’une récente visite du représentant spécial de son secrétaire général, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) s’est engagée à relancer les Centres de lecture et d’animation culturelle (Clac).
Plusieurs années après la mission d’évaluation, dont le but était de mettre en pratique la volonté du gouvernement d’étendre le réseau de lecture publique qui se résumait en 2008 à neuf centres, et la visite en août 2015 de Michaëlle Jean, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a réaffirmé, le 27 avril courant, son engagement aux côtés du Gabon pour l’effectivité et le renforcement de sa politique dans le domaine de l’éducation. Une politique qui passe essentiellement par la promotion de la lecture auprès des jeunes apprenants à la disposition desquels des centres de lecture et d’animation culturelle (Clac) ont été mis. Sauf que, depuis ces dernières années, ces centres, en plus d’être pour certains peu fournis, sont désormais peu fréquentés. Le programme semble s’être essoufflé.
A la faveur de sa récente visite au Gabon, l’administrateur de l’OIF, représentant spécial du secrétaire général, a eu un échange avec le Premier ministre et le ministre de la Culture, entre autres, auprès desquels il s’est engagé à relancer le programme des Clac aux côtés du gouvernement. Un engagement que les deux parties ont tenu à officialiser à travers la signature d’une convention. Selon la primature, il s’agit de «redynamiser les centres afin de donner à la jeunesse des outils pédagogiques et culturels d’apprentissage et d’épanouissement nécessaires». D’autant que «les Clac ont été implantés dans toutes les régions du Gabon depuis 1993, dans le but de jouer un rôle culturel indéniable, d’être un espace de vie, d’apprentissage et de socialisation. Les autorités gabonaises souhaitent, pour ces instruments de promotion du savoir, qu’ils s’ouvrent davantage au monde et s’adaptent aux exigences de l’heure, caractérisées par l’accès au numérique».
Au Gabon, le programme dispose de centres dans les villes de Ntoum (Estuaire), Okondja (Haut-Ogooué), Lébamba (Ngounié), Mouila (Ngounié), Makokou (Ogooué-Ivindo), Oyem et Bitam (Woleu-Ntem), alors que seulement sept pays dans l’espace francophone disposent de centre national de lecture.