Alors que Gabonreview annonçait que l’Union du peuple gabonais (UPG) de Mboumba Nziengui soutiendrait la candidature du président de la République, le secrétaire général de ce parti affirme qu’il n’en est rien.
Dans un communiqué daté du 28 avril courant, le secrétaire général de l’Union du peuple gabonais (UPG) a vivement réagi à l’article «Présidentielle 2016 : l’UPG-Mboumba Nziengui soutiendra Ali Bongo», publié le 24 avril dernier par nos soins. Alors que nous annoncions que le prochain congrès de ce parti, en juin prochain, «devrait permettre de désigner celui que le parti a décidé de soutenir, Ali Bongo Ondimba», Jean-Olivier Koumba Mboumba a qualifié cette information de surprenante. «L’UPG, à ce jour, ne s’est pas encore exprimée sur la question. Au contraire, le mot d’ordre émanant des instances dirigeantes d’Awendjé, notamment le conseil du secrétariat exécutif reste tout simplement la prudence et surtout ne pas se précipiter à déclarer un soutien à un quelconque candidat sans des discussions claires et si nous ne sommes pas sollicités», a-t-il précisé.
Selon Jean-Olivier Koumba Mboumba, la convention nationale de l’UPG, tenue du 4 au 6 mars dernier à Port-Gentil, avait placé la question du soutien à un candidat à la prochaine présidentielle parmi les points à débattre au cours du congrès prévu du 3 au 5 juin prochain à Ndendé. «Il est donc bien clair que toute position du parti donnée hors du cadre indiqué n’est que pure et simple spéculation», a-t-il tranché, se réjouissant, toutefois, des réactions au sein de l’opinion. «Ce qui nous donne beaucoup d’espoir pour l’avenir. Nous demandons aux militants et sympathisants de l’UPG d’être sereins et attentifs aux mots d’ordre du parti s’agissant du congrès», a-t-il lancé.
Jean-Olivier Koumba Mboumba a également saisi cette occasion pour livrer sa lecture de la querelle en légitimité qui ravage l’UPG. «Même si, selon une certaine presse, l’UPG est divisée en plusieurs tendances, l’opinion doit savoir qu’Awendjé a gagné tous les procès contre ses adversaires», a-t-il claironné. «Il n’y a donc pas plusieurs UPG, nonobstant le fait que certains compatriotes (…) s’accrochent au label UPG. Cela est d’autant plus vrai que nous attendons de voir sous quelle bannière ils vont se présenter aux différentes élections qui pointent à l’horizon. C’est le défi que nous leur lançons», a-t-il fanfaronné.
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