Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Vie des partis: Le CSR se mue en DN
Publié le jeudi 28 avril 2016   |  Gabon Review


René
© Autre presse par DR
René Ndemezo’Obiang, ancien ministre des Sports au président équato-guinéen


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Comprenant René Ndemezo’o Obiang, Jean Eyeghe Ndong et Philibert Andzembe, entre autres, le Conseil du salut de la République (CSR) a ouvert, le 27 avril courant à Libreville, son premier congrès qui devrait déboucher sur la création de Démocratie nouvelle (DN).

Le Conseil du salut de la République (CSR) a ouvert son premier congrès le 27 avril courant à Libreville. Il devrait se muer en Démocratie nouvelle (DN), «le grand parti du futur», ainsi que le présentent déjà ses fondateurs parmi lesquels Jean Eyeghe Ndong et Philibert Andzembe.

Peu ou pas connu, le CSR, dont le président a rappelé que ce premier congrès a été convoqué conformément à l’article 41 des statuts, en a profité pour désigner René Ndemezo’o Obiang au poste de président exécutif. Désormais, le président-fondateur ne pourra plus exercer qu’«en cas de nécessité pratique». C’est donc l’ancien hiérarque du Parti démocratique gabonais (PDG) qui a mis en place le bureau du congrès, composé, entre autres, d’Eugène Nziame Obame (président), Joseph John-Nambo et Franck Flavien Rebela Rogombe.

Les travaux étant censés s’achever le 28 avril 2016, deux commissions ont été mises en place. Elles plancheront sur la politique générale ainsi que les statuts et règlement intérieur. Pour le président du bureau du congrès, ces travaux visent à «poser un acte important, un acte porteur de la véritable démocratie au Gabon». «L’essentiel de notre travail est de donner naissance à un parti qui va nous débarrasser des scories de l’ordre ancien, c’est-à-dire le nationalisme de type ancien, qu’on appelle vulgairement le tribalisme, le népotisme, le despotisme et la boulimie de l’enrichissement illicite», a affirmé Eugène Obame.

C’est donc dire que dans la perspective de la prochaine présidentielle, on s’active de plus en plus au sein des états-majors, notamment dans l’opposition, où l’on n’entend pas laisser le champ libre à la majorité au pouvoir. Si certaines formations et personnalités politiques ont, depuis plusieurs mois, opté pour la multiplication des meetings, tournées, causeries et autres sorties médiatiques, d’autres semblent avoir pris l’option de ressusciter des partis longtemps endormis, au lieu d’en créer de nouveaux. En ligne de mire : l’élection présidentielle d’août prochain et les législatives devant se dérouler avant la fin de l’année en cours.

 Commentaires