Condamné pour injure publique notamment, dans l’affaire l’opposant au ministre de la Communication, notre confrère a décidé d’interjeter appel.
Le tribunal de première instance de Libreville a rendu sa décision, le 18 avril dernier, dans l’affaire opposant le ministre de la Communication à l’hebdomadaire L’Aube. La justice a condamné nos confrères Hermeland Loubah et Jean-Pierre Abele Ntame au paiement de 2 millions de francs de dommages et intérêts, 24 000 francs et un mois de prison avec sursis pour injure publique.
Naturellement, la défense des deux prévenus a immédiatement interjeté appel. «Je vous prie de bien vouloir noter ma constitution à la défense des intérêts de MM. Hermeland Loubah et Jean-Pierre Abele Ntame dans l’affaire qui les oppose à M. Alain Claude Bilié-By-Nze», a écrit l’avocat de la défense, dans un courrier daté du 19 avril dernier et adressé au greffier en chef du tribunal de Libreville. «MM. Hermeland Loubah et Jean-Pierre Abele Ntame ont élu domicile à mon étude, contre le jugement correctionnel rendu le 18 avril 2016 par le tribunal de première instance de Libreville, dans l’affaire qui les oppose à M. Alain Claude Bilié-By-Nzé demeurant à Libreville», a rappelé Paulette Oyane-Ondo .
Indiquant que la décision du tribunal n’est pas encore dactylographiée, l’avocate a expliqué que son appel porte sur l’ensemble du verdict. «Vous voulez donc bien transmettre, à la Cour d’appel judiciaire de Libreville, l’entier dossier de cette affaire comme le veut la loi, afin que cette affaire soit examinée en fait et en droit», a-t-elle ajouté.
Manifestement, cette affaire est encore loin de son épilogue. Elle pourrait réserver bien des rebondissements tant les rapports entre le ministre de la Communication et plusieurs médias de la place, notamment la presse écrite, semblent tendus et empreints de méfiance voire de défiance réciproque.