Après plusieurs années d’attente, plus de 1 000 agents seront intégrés dans la Fonction publique suite à la signature de leurs dossiers par le Premier ministre.
Il aura fallu attendre près de cinq ans voire plus pour certains, avant que leurs situations administratives ne changent, ou du moins qu’elles soient véritablement examinées. Parmi les cas les plus souvent cités, celui des enseignants du pré-primaire et des agents du secteur santé. Plus de deux ans après les grèves ayant quasiment bloqué l’administration publique, le gouvernement a décidé de procéder à l’intégration de nouveaux agents à la Fonction publique.
Le 25 avril courant, le Premier ministre a engagé la signature de plus 1 000 dossiers d’intégration, de reclassement et de titularisation. Selon la primature, il s’agit d’agents exerçant pour la plupart dans les secteurs de l’éducation, de la santé et de la prévoyance sociale. «Cette démarche du gouvernement répond de façon claire et efficace à la forte demande sociale, d’une part, et, d’autre part, aux attentes des agents publics dont les situations administratives étaient en examen», précise-t-on au cabinet du Premier ministre.
A en croire le gouvernement, accusé de multiplier des initiatives à buts électoralistes, il s’agit, en réalité, d’«un acte qui matérialise l’égalité des chances». A quatre mois de l’élection présidentielle, alors que ces intégrations étaient attendues depuis plusieurs années, il sera bien difficile de faire croire que tout ceci procède de la seule bonne foi des pouvoirs publics.