La capitale gabonaise abrite, le 27 avril 2016, la 57e conférence des ministres africains de l’Éducation (Confemen).
Libreville abrite, le 27 avril courant, la 57e Conférence des ministres africains de l’Éducation (Confemen), sous le thème «Vers la réussite pour tous : comment résoudre la crise de l’apprentissage en luttant efficacement contre l’échec et le décrochage scolaires». Cette rencontre adoptera le projet pilote d’observatoire pour la qualité de l’éducation et la charte de la bonne gouvernance des systèmes éducatifs.
Selon le ministre de l’Education nationale, les assises de Libreville se veulent d’une haute importance du fait que l’année 2016 se présente avec de nouveaux défis et enjeux pour la plus ancienne institution de la Francophonie. Au nombre des actions figurent le renforcement du partenariat avec l’Organisation internationale de la Francophonie, dans le cadre de la mise en place de l’Institut francophone pour l’éducation et la formation (IFEF) et la relance de la concertation et du débat sur la formation professionnelle et l’employabilité des jeunes. La Confemen entend également développer des initiatives pour renforcer ses liens avec les partenaires techniques financiers en vue de la mobilisation des ressources.
L’année 2016 sera également marquée par la dissémination des résultats du rapport du Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la Cofemen (Pasec 2014) à travers des actions de communication et de plaidoyer. «Les données recueillies dans le cadre de cette évaluation internationale ainsi que les procédures utilisées seront décrites dans un rapport technique et un manuel d’utilisation des données. Chacun des 10 pays évalués produira, en collaboration avec le Pasec, un rapport national pour approfondir la réflexion sur les problématiques nationales et contextualiser les résultats selon les réalités locales», a déclaré le secrétaire général de la Confemen, Jacques Ki Boureima.
La Confemen compte aujourd’hui 44 États et gouvernements membres. Depuis sa création en 1960, elle œuvre pour la promotion de l’éducation et de la formation professionnelle et technique. Elle doit, entre autres objectifs et axes stratégiques, véhiculer l’information, réfléchir sur des thèmes d’intérêt commun et créer une concertation entre ministres et experts.