Les avocats gabonais vont bénéficier, du 2 au 4 mai à Libreville, d’un campus d’échanges et de formation.
Les avocats de la planète seront à Libreville du 2 au 4 mai en vue de discuter des défis économiques de la sous-région. Intégration sous-régionale, échanges dans l’espace communautaire etc.
Il s’agira également d’évoquer les points sur les nouvelles techniques contractuelles, le maniement de fonds, les atouts des avocats par rapport aux professions de droit, la défense des femmes et des mineurs et d’autres sujets d’intérêt commun. Face à toutes ces interrogations, les panélistes vont mettre un accent particulier sur le rôle de l’avocat au sein de la sphère économique et sociale.
Selon le vice-bâtonnier du barreau de Paris, Dominique Attias, les questions soulevées restent universelles. «Les problématiques traitées par le Gabon sont aussi celles auxquelles les avocats sont confrontées ailleurs: développement durable, politique environnementale, responsabilité sociétale de l’entreprise et de l’avocat, problématiques de droit économique et de droits humains, sur lesquelles il est essentiel de pouvoir partager pour y apporter des réponses adaptées et faire avancer les sujets», rappelle le bâtonnier.
L’ordre des avocats de Paris veut à travers ses campus d’échanges et de formation, détenir une parfaite maîtrise des bureaux présents dans le monde. Il entend en plus de cela renouveler cette initiative en vue d’un enrichissement mutuel en termes de renforcement réciproque d’échanges d’expériences professionnelles entre avocats venus d’horizons divers et de l’acquisition d’une véritable culture juridique.
Le campus international qui se tient pour la première fois à Libreville après le Vietnam (2013), le Brésil et le Mali (2014), verra la participation d’avocats de pays africains et européens, les investisseurs, les universitaires, ainsi que des décideurs politiques. Cet espace est favorable à l’établissement des partenariats d’affaires et à l’échange de nouvelles expériences.