Parti du Rassemblement des jeunes patriotes gabonais depuis fin décembre 2015, celui que l’on présente comme l’enfant prodige a décidé avec humilité de retrouver ses frères d’armes, de l’armée des « Mapanes » avec qui, ils s’étaient promis de sonner la révolution au sein des quartiers sous intégrés de la capitale gabonaise.
Après plus d’un trimestre en compagnie des membres du mouvement la « voix des Mapanes », expérience qui s’est soldée par un regret et de lourds remords, Max Yvan Birinda en toute simplicité sans trop se soucier des jugements affligeants qui pourraient être portés sur lui, est allé le 15 avril 2016, présenté ses excuses au bureau du Rassemblement des jeunes patriotes gabonais, ainsi qu’aux membres de cette association apolitique, pour l’acte qu’il a eu à poser à leur égard. « J’ai trahi mes amis en voulant suivre des gens qui en réalité, n’en valaient pas la peine », a-t-il déclaré, affirmant qu’, « en regardant le combat que mène le RJPG, on se rend compte que nous n’avons rien compris à la philosophie du mouvement. Puisque pendant qu’on prône la solidarité, nous, nous avons fait dans la division ».
En effet, selon Max Yvan Birinda, les raisons du divorce entre les membres de la voix des Mapanes et leurs anciens amis du RJPG tournent autour des vices tels que : la jalousie, les conflits de leadership, des considérations personnelles, la mauvaise foi, l’envie et le paraître. « Des petits esprits qui se disent du Mapane ont raconté que nous sommes des escrocs, que des hommes politiques nous ont payés des voitures et beaucoup d’autres conneries. C’est le kongossa de ceux qui n’ont rient à proposer », a indiqué la secrétaire générale du RJPG, conseillant d’apprendre à interpréter les choses au lieu de suivre ce qu’on vient raconter. « Le RJPG a dépassé les problèmes des partis politiques ou même les problèmes ethniques. Car pour nous, il faut d’abord penser à notre pays le Gabon ».
En adhérant de manière officielle, par l’acte de la signature de la fiche d’adhésion, Max Yvan Birinda a fait la promesse solennelle de servir dans les forces armées du Mapane avec l’ambition de changer les choses dans le pays. « L’année 2016 représente pour la jeunesse gabonaise une année où il ne faut pas vous laisser distraire ou tromper par des gens qui ne peuvent pas constituer un réel groupe de pression sur la politique au Gabon », a conseillé, Pascaline Nguema.