Pas de besoin de commettre une étude socio-économique, pour constater qu’au Gabon, les droits des consommateurs sont allègrement foulés aux pieds, et ce, à chaque coin de rue.
De l’épicerie de quartier au super marché, en passant par les établissements bancaires ou la SEEG, le constat est quasi-identique : « le client est tout sauf roi » ! Une situation contrastant avec les rudiments basiques et pédagogiques dans les écoles et instituts de Commerce. Et pour preuve, les coupures intempestives d’eau et d’électricité sont très préjudiciables pour la clientèle. Sans parler de l’inflation galopante et non justifiée, allégeant chaque jour, un peu plus le panier de la ménagère. Bonjour la précarité ! Devant de telles dérives, on se demande que font donc les « fameuses » associations de défense des droits des consommateurs, telle SOS Consommateur ?
Des associations existant, juste de nom, semble-t-il ! Sinon comment comprendre qu’elles brillent par un mutisme étonnant, alors que les droits des consommateurs sont violés quotidiennement. A leur décharge, soulignons tout de même que l’absence d’un cadre juridique en la matière limite le champ d’action des associations de défenses des droits des consommateurs. A ce propos, voilà déjà plus de deux ans que le document, élaboré par le Gouvernement et les organismes concernés, traîne dans les tiroirs de l’Administration, au point que l’on se demande à quelle étape du circuit se trouve-t-il ? Fort de cela, les droits des consommateurs ne seront jamais convenablement pris en compte tant qu’aucun support juridique ne sera disponible.