Le pasteur Désiré Mounanga vient d’annoncer son intension de briguer la magistrature suprême, en aout prochain, au cours d’une conférence de presse tenue le 23 avril courant, à la Chambre de Commerce de Libreville.
Un prétendant de plus ! En effet, Désiré Mounanga, pasteur de l’Alliance Chrétienne et Missionnaire du Gabon, vient d’annoncer son intention de se présenter à la présidentielle à venir. Une nouvelle candidature qui vient s’ajouter aux neuf autres déjà en liste. Il est clair que bons nombre d’observateurs, ne peuvent pas s’en empêcher de dresser un parallèle avec des « Hommes de Dieu », ayant par le passé briguer, eux-aussi, la magistrature suprême. Désiré Mounanga marche-t-il dans le sillage du père Paul Mba Abessolo ou défunt Hernest Tomo ?
Pour sa part, Désiré Mounanga estime qu’ « en tant que gabonais, je fais valoir mon droit. Je ne me cacherais pas derrière Dieu ». Tout en rajoutant que « pendant plus d’un quart de siècle, j’ai été au service de Dieu et du peuple gabonais dans l’église. Je n’ai ménagé aucun effort pour faire avancer le royaume des cieux. Dorénavant, je continuerai ce sacerdoce dans la politique et dans les affaires publiques de ma nation. Ma vocation est de servir Dieu et de servir le peuple gabonais ».
L’engagement du pasteur est à mettre à l’actif des cris, douleurs, peines, souffrances, larmes, pleurs. « (…) Le Gabon est une famille composée de plusieurs fils et filles portant des noms divers (Fang, Téké, Aubamba, Punu, Kota, Miènè, Tsogo etc. A cela il faut ajouter tous les enfants adoptifs en provenance des quatre coins du monde). Dans ce brassage identitaire, force est d’admettre que plusieurs ont oublié ou n’ont jamais appris les règles qui régissent la famille gabonaise. Face à cette ignorance notoire reflétée pas les barrons du régime en place, il me revient, en tant que fils ainé de prendre mes responsabilités et de remettre de l’ordre dans notre famille. Je suis porteur de l’impossible… C’est pourquoi, je me tiens donc devant vous, avec la lourde responsabilité de vous de vous annoncer que j’ai été choisi, non seulement pour briguer la magistrature suprême, mais surtout et avant tout, pour diriger le Gabon », dixit Désiré Mounanga.
Faire revivre le rêve gabonais est donc l’une des ambitions du pasteur Mounanga « l’échec des chefs n’est pas la fin de notre rêve. L’échec de nos chefs c’est la clé qui nous ouvre les portes du génie créateur. Leur échec nous fait prendre conscience que notre avenir est entre nos mains. Nous avons désormais le pouvoir d’abolir les inégalités sociales » , a déclaré l’homme de Dieu annonçant par la même, la chute imminente du régime avant de conclure sur les trois points qui sous-tendent son programme politique.