Les membres du comité de rédaction ainsi que l’expert de la banque mondiale ont rencontré le ministre délégué aux Forêts le 22 avril 2016 afin de présenter l’évolution des travaux.
Depuis la décision portant interdiction des exportations de bois en grumes au Gabon, la filière bois est en perpétuelle croissance. Aussi la rédaction d’un nouveau code forestier intégrant les mutations intervenues dans l’environnement économique a-t-elle été décidée par les autorités question de multiplier et de maximiser les dividendes de cette filière.
C’est dans ce sillage qu’un comité de rédaction, auquel la banque mondiale a associé un expert, a été mis sur pied afin d’accompagner le gouvernement, les opérateurs de la filière ainsi que les ONG dans la préparation de ce document qui servira de boussole à l’exploitation forestière et à l’industrie du bois dans le pays.
En fait, souligne André Crépin Gwodock, ministre délégué aux Forêts, «il s’agit de doter notre pays d'un code forestier dont la rédaction est inclusive, et prend en compte la préservation de notre forêt, sa gestion durable, son industrialisation, sa préservation pour l'humanité, les engagements internationaux du pays et l'aspect social lié aux communautés rurales».
Selon les autorités, c’est donc un document qui se veut inclusif et dont l’élaboration aura été facilitée par l’implication des partenaires au développement, notamment la Banque africaine de développement (BAD), dans les échanges entre l'administration et les différents partenaires concernés dans ce processus.
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