Responsables politiques et cadres de ce département de la province de la Ngounié étaient réunis, le 20 avril dernier, à Libreville. Ordre du jour : la recrudescence des disparitions et assassinats dans leur département.
La recrudescence des disparitions et assassinats dans le département de Tsamba-Magotsi, dans la Ngounié, était à l’ordre du jour d’une réunion, le 20 avril dernier, à l’initiative de Marcel Doupamby Matoka. Une réunion à laquelle ont pris part le président du Sénat, le ministre de l’Energie, les parlementaires, responsables politiques et l’ensemble des cadres de ce département. Après avoir pris connaissance de la situation, l’assistance a condamné «avec fermeté ces actes répréhensibles, froidement perpétrés dans le département contre de paisibles citoyens». Puis, ils ont manifesté leur indignation et exprimé leur solidarité envers les familles éprouvées, s’engageant à les appuyer dans la recherche de la vérité.
Les responsables politiques et cadres de Tsamba-Magotsi saisiront, dans les prochains jours, les «autorités judiciaires compétentes, afin que la vérité soit établie et que les coupables soient condamnés dans toute la vigueur de la loi». Ils se réservent, en outre, «le droit d’ester en justice toute personne qui porte des accusations non fondées et sans preuves sur des personnalités du département de Tsamba-Magotsi». Enfin, les responsables politiques et cadres du département de Tsamba-Magotsi ont exprimé «leur attachement au respect de la vie humaine et aux valeurs de nos communautés». Sera-ce suffisant pour que l’opinion publique change d’avis ? Pas si sûr. Du moins pas tant que les coupables n’auront pas formellement été identifiés.