Financée par le contribuable à travers le budget de l’Etat en 2013, la construction de 330 classes au sein d’établissements scolaires n’a toujours pas été effectuée par l’Agence Nationale des Grands Travaux (ANGT) devenue en 2015 ANGTI. 9 862 500 000 Fcfa affectés à la construction, la rénovation et l’équipement d’établissements scolaires du premier degré ont pris une destination inconnue
Selon la ligne budgétaire, les dépenses ont été reparties comme suit, 80 nouvelles écoles pré-primaires et 250 nouvelles écoles primaires (5.63 milliards FCFA) devaient être construites, 200 rénovations d’écoles pré-primaires et primaires devaient être effectuées (3.44 milliards FCFA), le financement de l’équipement d’écoles primaires (300 millions FCFA) et les études pour la mise en place de la carte scolaire (500 millions FCFA) étaient également au programme.
Comme dans la plupart des projets d’investissements, le budget a été affecté à l’Agence nationale des grands travaux (ANGT) via son agence comptable spéciale. Ainsi sur 9.862.500.000 milliards inscrits au budget pour cette mission, l’ANGT a bénéficié de la totalité de la somme.
Ces inscriptions budgétaires ont été enregistrés sous les références 81.91.0.0.11 et 81.91.0.0.31 destinés à la construction de salles de classe à raison de 80 classes dans le pré-primaire et 250 classes dans le primaire soit un total de 330 classes d’écoles qui auraient dû être construites en 2013 et qui aurait réduit à ce jour, le déficit constaté des salles de classes dans le primaire et le pré-primaire.
L’observation récapitulative du nombre de salles de classe du pré-primaire et du primaire construites sur le territoire national en 2013 et en 2014 montre qu’en ces deux années budgétaires, l’ANGT principale bénéficiaire des dotations, sous Jim Dutton, Directeur Général, n’a pas construit les 330 salles de classe financées par le budget de l’Etat par l’argent du contribuable. Ce qu’il y a de pire, c’est que l’ANGT ne peut rendre des comptes de sa gestion devant aucune institution car étant d rattachée à la Présidence de la République.
Tout de même une question essentielle subsiste : Où est donc passé cet argent ?
