La vague de défections au Parti démocratique gabonais (PDG) se poursuit avec le départ du député suppléant de Barro Chambrier, au 1er siège du 4e arrondissement de Libreville.
La saignée se poursuit au Parti démocratique gabonais (PDG), qui vient d’enregistrer une nouvelle défection, avec le départ du député suppléant du 1er siège du 4e arrondissement de Libreville. «J’ai l’honneur de venir par la présente, vous informer de ma décision de démissionner du Parti démocratique gabonais (PDG), en raison du climat délétère qui prévaut au 1er siège du 4e arrondissement de la commune de Libreville et des récents évènements de l’actualité politique nationale au sein de notre parti», a-t-il écrit, le 18 avril dernier, dans un courrier adressé au secrétaire général du PDG.
Disant avoir œuvré à la consolidation du PDG dans sa circonscription, Patrick Mabis Mangoye déplore «les manœuvres constatées au cours des derniers mois et menées par des militants d’un genre nouveau, sans véritables attaches locales, qui s’opèrent sous fond de dénigrements, de menaces et d’intimidations à l’encontre des camarades ayant longtemps travaillé».
Pour le suppléant d’Alexandre Barro Chambrier, il ne fait aucun doute que «ces agissements montrent que les choix et positionnements en cours et à venir visent la marginalisation, la négation de la contribution, pourtant incontestable, des militants dévoués dans la mobilisation et l’animation locale (du PDG)». «Le climat malsain au sein de notre formation politique, au plan national, interpelle quant au différentiel énorme entre les valeurs historiques et fondatrices du PDG (Dialogue-Tolérance-Paix) et l’esprit qui y prévaut en ce moment», a-t-il ajouté. Et de trancher : «Toutes choses qui ne sont pas compatibles avec ma vision de la politique et ne me laissent pas l’option d’y demeurer encore».
Cette nouvelle défection vient en rajouter aux preuves que rien ne va plus dans la maison PDG, contrairement aux dires de ses principaux responsables. Surtout, de nombreux signaux laissent penser que cette vague de démissions est loin d’être terminée.