Libreville – L’Association des entraîneurs de football du Gabon (AEG), a tenu samedi son assemblée générale ordinaire annuelle en vue de faire le bilan de l’exercice écoulé et de relancer les activités de la saison en cours.
Dans le but de lancer ses activités de la saison en cours, l’Association gabonaise des entraîneurs de football du Gabon (AEG), s’est retrouvée en assemblée générale ordinaire. Il s’est agi durant les échanges de voir comment vulgariser cette association auprès des autres techniciens qui évoluent au Gabon. L’autre point inscrit à l’ordre du jour a été le problème du payement des frais d’adhésion à l’AEG. Il a été aussi question de rappeler à l’assistance que l’AEG est une association et non un syndicat. Elle défend certes les droits des entraîneurs mais elle accentue son travail sur la prévention des dérives occasionnées par les entraîneurs.
Le Président de l’Association des entraîneurs gabonais, Raphaël Nzamba, a estimé que si l’AEG décide défendre un entraîneur cela se fera dans le cadre qu’ils sont en train d’écrire.
Pour lui, le niveau des entraîneurs a baissé parce que le niveau des joueurs a baissé. Il y a un déficit de formation à la base qui affecte le niveau du joueur lorsqu’il devient adulte. « Les enfants ne sont pas bien formés pourquoi ? Parce que les bons formateurs arrêtent la formation pour aller faire de l’entraînement. Or, ce n’est n’importe qui qui fait la formation », a souligné Raphaël Nzamba.
Souhaitant que tous les entraîneurs se retrouvent au sein de l’AEG car ils partagent les mêmes intérêts, les mêmes projets et les mêmes besoins, il a indiqué qu’il souhaite faire de la vulgarisation de l’association qu’il dirige, son cheval de bataille.
A la fin de la saison, l’AEG ambitionne organiser un stade pour 8-12 ans.
Abordant les difficultés rencontrées par l’entraîneur gabonais dans l’exercice de son métier, il a affirmé que c’est le manque de confiance que les présidents de clubs manifestent vis-à-vis de l’entraîneur qui leur cause plus de tort. Cela aboutit au mécontentement de l’entraîneur et à l’effritement de l’autorité de ce dernier vis-à-vis des joueurs. Au finish, le joueur ne prend plus son entraîneur au sérieux.