Alors que les débats relatifs à un éventuel gel de la production pétrolière des pays membres se sont ouverts, dimanche dernier à Doha, l’Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep), n’arrive pas à accorder ses violons.
Si les fondamentaux du marché mondial du pétrole semblent, à l’heure actuelle, positifs, rien n’explique que l’embellie perdura. En réunion dimanche 17 avril courant, à Doha, pour tenter de trouver un terrain d’entente sur un possible gel de la production des pays membres, l’Opep n’est pas parvenu à mettre tout le monde d’accord. Conséquence : l’offre continuera à être plus abondante que la demande avec des effets déjà connus sur les économies productrices de pétrole.
Certes plusieurs facteurs influencent la chute des prix du pétrole, mais le désaccord entre pays producteurs de l’Opep, ne facilite pas non plus les choses. Pourtant, le gel de la production, semble-t-il « aiderait à rééquilibrer le marché ». Au cas contraire, la crise sera encore plus virulente et donc néfaste pour les économies, comme celle du Gabon dépendante de l’or noir.
Pressions
Une réunion de Doha sur l’avenir du pétrole qui stagne, dira-t-on, c’était le pire scénario envisageable. L’échec de celle-ci devrait accentuer la pression du marché et contraindre de nombreuses économies dépendantes de cette ressource à des choix de gouvernance drastiques. En effet, avec le scénario vécu dimanche dernier à Doha, de nombreuses économies de l’Afrique notamment de la zone Cemac seront sous pression. Laquelle pression se manifestera par une dégradation continuelle des recettes tirées de l’exploitation pétrolière.Résultats : la dette de certains Etats va considérablement enfler.