Le directeur général de Gabon Télécom, Abderrahim Koumaa et le secrétaire général adjoint du syndicat national des télécommunications (Synatel), Brice Dariuce Mbélé ont signé la nouvelle convention d’établissement de Gabon Télécom.
Selon le directeur général de la compagnie de téléphonie Abderrahim Koumaa, la signature de la nouvelle convention d’établissement, apporte plusieurs ajustements visant à améliorer les conditions de vie et de travail des employés. « En dépit du climat difficile, cette convention consolide les avantages sociaux en particulier le 13ème mois et un bonus en fonction d’évaluation individuelle», explique-t-il.
Elle vient surtout mettre un terme à l’ambiance délétère qui prévalait dans cette entreprise depuis des mois et qui plombait son fonctionnement. Cette nouvelle convention est le résultat des longues et difficiles négociations entre la direction générale de Gabon Télécom et les syndicalistes entamées depuis mai 2015, et qui ont abouti à la signature du procès-verbal de conciliation qui a mis fin à une longue grève de trois mois.
«« En acceptant de nous mettre sur la table de négociation pour débattre du projet de révision de la nouvelle convention initiée par la direction générale, le bureau du Synatel a voulu privilégier la concertation. Pour preuve, sept mois se sont écoulés depuis que nous avons débattu du projet de la nouvelle convention et de l’harmonisation des grilles», explique Brice Dariuce Mbele, secrétaire général du Synatel.
D’après lui, le besoin d’ajustement de cette convention était devenu une nécessité compte tenu des mutations intervenues dans le secteur et qui concernent la présence d’une forte concurrence.
«Cette offre comprend l’ajout de la prime d’ancienneté chez les ex-agents de Gabon Télécom et le changement de catégorie pour ceux de Libertis à partir de la catégorie A 3ème classe de l’ancienne grille. Cette grille, sans avoir supprimé les écarts, aura simplement le mérite de mettre un terme à l’existence de deux grilles de salaire dans une même entreprise», indique le secrétaire général du Synatel.
En effet, l’ancienne convention présentait des disparités entre les agents travaillant dans la même entreprise. Certains estimaient être mieux payés que les autres. Ces écarts de salaire occasionnaient plusieurs fois des grèves au sein de l’entreprise.
En 2006, la première convention d’établissement de Gabon Télécom a été signée. Cette convention définissait les droits et les devoirs des travailleurs. Le directeur général de Gabon Télécom, Abderrahim Koumaa reconnait que ces droits et devoirs ne répondaient plus à la réalité du moment.
